Restauration

Restauration

Il s’agit simplement de comment on répare un instrument, des techniques que l’on emploie et du respect de celui-ci.

Au cours de l’évolution de la lutherie, la déontologie en matière de réparation à pas mal changé. Avant le 19e siècle, la tendance, quand un instrument était cassé était de changer la partie endommagée (une table, une tête,…).

C’est avec Chanot que les choses changent et que l’on commence à conserver l’instrument dans son entièreté.

A la fin du 20e siècle, la restauration est entrée dans les mœurs des luthiers (malheureusement, faute de formation ou simplement d’éthique, tous ne font pas toujours du travail probant !)

Aujourd’hui encore, les techniques évoluent sous l’impulsion de certains luthiers tels Jean-Jacques Fassnacht (professeur à l’école de Brienz en Suisse) qui a la gentillesse de partager son savoir.

Si d’un point de vue du travail du bois, les techniques ne sont qu’une évolution de ce qui s’est toujours fait dans certains grands ateliers, la restauration des vernis s’inspire directement des techniques utilisées dans les musées pour la restauration de tableau :

-choix de produit le moins invasif pour n’enlever que la saleté et/ou les anciennes retouches.

– contrôle du nettoyage sous la lampe à UV

-…

Certains éléments font qu’une restauration peut-être particulièrement réussie :

-le choix du bois qui doit correspondre parfaitement : largeur de la fibre, maille, sens de la pousse

-la qualité des ajustages

-la retouche de vernis : couleur (en respectant l’évolution chromique du vernis d’origine), épaisseur, brillance, aspect de surface

Quelques images étant plus parlante qu’un grand discours, Je vous propose de découvrir ce que nous faisons à l’atelier.